Chémot (Exode) 10:1-13:16
Parashah #15 Bo
Shalom frères et amis
Cette semaine, nous étudions la Paracha (Bo= Viens) qui se trouve dans Exode 10:1-13:16. Les trois dernières des dix plaies sont envoyées sur l’Égypte : les sauterelles dévorent toutes les récoltes et les légumes ; une obscurité tangible enveloppe le pays ; et tous les premiers-nés d’Égypte sont exterminés à minuit le 15 Nisan… La mort des premiers-nés finit par briser la résistance de Pharaon qui chasse littéralement les enfants d’Israël hors d’Égypte.
Que signifie cette histoire pour nous, et comment doit-elle s’appliquer à notre vie personnelle?
Tout d’abord, chacun d’entre nous a sa propre Égypte dont il doit se libérer. Cette Égypte représente tout ce qui ne glorifie pas HaShem en nous : nos vieilles habitudes, le péché. C’est pourquoi, si quelqu’un est en Yeshua HaMashiach, il est une nouvelle creature: les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles (d’après 2 Corinthiens 5:17).
Deuxièmement, chacun de nous a en lui un pharaon qui doit être démantelé. Ce pharaon représente l’orgueil, notre ego, notre premier Adam, notre “vieil homme” qui a été crucifié avec Yeshua pour que nous ne soyons plus esclaves du péché (D’après Romains 6:6).
Troisièmement, sache que Dieu, pour te faire sortir de ton Égypte, enverra des fléaux pour briser la résistance de Pharaon dans ta vie. HaShem n’avait pas cessé d’envoyer des fléaux sur l’Égypte jusqu’à ce que son peuple en sortît. Il n’arrêtera pas d’envoyer des épreuves dans ta vie jusqu’à ce que tu sortes de ton Égypte. Ces épreuves ne sont pas destinées à te détruire, tout comme les fléaux, bien qu’ils aient détruit l’Égypte, n’avaient pas détruit le peuple d’Israël.
Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience. Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son oeuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien. Jacques 1: 2-4
Soyez bénis !
Par Samuel Lascase