Lecture de la Torah:

Shoftim: Devarim (Deutéronome) 16:18 – 21:9

Haftarah: Yeshayahu (Esaïe) 51:12 – 52:12

Évangile : Yochanan (Jean) 14:9 – 20

Shoftim en bref

Shofetim ou Shoftim (שֹׁפְטִים, mot hébreu signifiant ” juges “, premier mot de la parasha) est la 48e portion hebdomadaire de la Torah (פָּרָשָׁה, paracha) du cycle annuel juif de lecture de la Torah et la cinquième du livre du Deutéronome. Elle englobe le Deutéronome 16:18-21:9. La parasha fournit une constitution – une structure sociétale de base – pour les Israélites. La parasha établit des règles pour les juges, les rois, les lévites, les prophètes, les villes de refuge, les témoins, la guerre et les meurtres non résolus.

Cette parasha compte 5590 lettres, 1523 mots, 97 versets et 192 lignes dans un sefer Torah.

SUBDIVISION DE LA LECTURE DE LA PARASHA POUR LA SEMAINE

(Les Aliyot pour les 7 jours de la semaine)

1^ère Aliyah: Devarim (Deutéronome) 16:18–17:13

Dans la première Aiyah, Moïse a ordonné aux Israélites de nommer des juges (שֹׁפְטִים, shophṭim) et des fonctionnaires pour leurs tribus afin de gouverner le peuple avec justice, avec impartialité et sans pots-de-vin “Tu suivras la justice, la justice”, a-t-il dit.

Dans la suite de la lecture, La peine capitale est prescrite pour l’idolâtrie, et diverses pratiques idolâtres sont interdites.

Dans la suite de la lecture, Moïse a mis en garde les Israélites contre le korban (sacrifice) d’un bœuf ou d’un mouton atteint d’une grave maladie congénitale.

Dans la suite de la lecture, Moïse a donné l’instruction suivante : si les Israélites trouvaient une personne qui adorait d’autres dieux – le soleil, la lune ou tout autre objet astronomique – ils devaient faire une enquête approfondie, et s’ils établissaient le fait sur la foi de deux témoins ou plus, ils devaient lapider la personne à mort, les témoins jetant les premières pierres.

Dans la suite de la lecture, Moïse enseignait que si un cas légal s’avérait trop déroutant pour que les Israélites puissent le trancher, ils devaient alors se rendre rapidement au Temple de Jérusalem, se présenter devant les kohenim ou juges en charge (Sanhédrine ou cour suprême rabbinique), et présenter leur problème, et exécuter tout verdict qui y serait annoncé sans dévier ni à droite ni à gauche. Ils devaient exécuter tout homme qui, par présomption, n’aurait pas tenu compte du prêtre ou du juge, afin que tout le peuple entende, ait peur et n’agisse plus par présomption.

2^ème Aliyah: Devarim (Deutéronome) 17:14–20

Dans la deuxième Aliyah, Moïse a donné l’instruction suivante : si, après avoir colonisé la terre d’Israël, les Israélites décidaient d’établir un roi sur eux, ils devaient être libres de le faire, en prenant un Israélite choisi par Dieu. Le roi ne devait pas entretenir de nombreux chevaux, épouser de nombreuses femmes ou amasser un excès d’argent et d’or. Le roi devait rédiger pour lui-même une copie de cette Torah qui resterait avec lui et serait lue toute sa vie, afin qu’il apprenne à révérer Dieu et à observer fidèlement ces lois. Il n’agirait donc pas de manière hautaine envers son peuple et ne s’écarterait pas de la loi, et par conséquent, lui et ses descendants jouiraient d’un long règne.

3^ème Aliyah: Devarim (Deutéronome) 18:1–5

Dans la troisième Aliyah, Moïse explique que les lévites ne devaient pas avoir de portion territoriale, mais devaient vivre uniquement d’offrandes, car Dieu devait être leur portion. En échange de leur service à Dieu, les prêtres devaient recevoir l’épaule, les joues et l’estomac des sacrifices, les premiers fruits des céréales des Israélites, le vin, l’huile et la première tonte des moutons.

4^ème Aliyah: Devarim (Deutéronome) 18:6–13

Dans la quatrième Aliyah, Moïse raconte que les lévites basés à la campagne devaient être libres de venir de leurs localités à l’endroit que Dieu avait choisi comme sanctuaire pour servir avec leurs compagnons lévites basés là, et là ils devaient recevoir des parts égales des droits.

Dans la suite de la lecture, Moïse indique que les Israélites ne doivent pas imiter les pratiques odieuses des nations qu’ils chassent, envoyer leurs enfants au feu, ou agir comme un augure, un devin, un sorcier, quelqu’un qui jette des sorts, quelqu’un qui consulte les fantômes ou les esprits familiers, ou quelqu’un qui interroge les morts, car c’est à cause de ces actes odieux que Dieu dépossède les habitants du pays.

5^ème Aliyah: Devarim (Deutéronome) 18:14–19:13

Dans la cinquième Aliyah, Moïse a prédit que Dieu susciterait un prophète parmi eux, comme Moïse, et que les Israélites devaient l’écouter. Au mont Horeb, les Israélites avaient demandé à ne pas entendre directement la voix de Dieu; Dieu a créé le rôle du prophète pour prononcer les paroles de Dieu, promettant de demander des comptes à quiconque ne tiendrait pas compte des paroles du prophète. Mais tout prophète qui se permettait de prononcer au nom de Dieu un oracle que Dieu n’avait pas ordonné, ou qui parlait au nom d’autres dieux, devait mourir. C’est ainsi que le peuple devait déterminer si Dieu avait prononcé l’oracle : si le prophète parlait au nom de Dieu et que l’oracle ne se réalisait pas, alors Dieu n’avait pas prononcé cet oracle, le prophète l’avait prononcé de manière présomptueuse, et le peuple ne devait pas le craindre.

Dans la suite de l’Aliyah, Moïse donne l’instruction suivante : lorsque les Israélites se seront installés dans le pays, ils devront diviser le territoire en trois parties et y réserver trois villes de refuge, afin que tout meurtrier puisse avoir un endroit où s’enfuir. Et si les Israélites observaient fidèlement toute la loi et que Dieu agrandissait le territoire, alors ils devaient ajouter trois autres villes à ces trois-là. Seul un meurtrier qui en avait tué un autre involontairement, sans être l’ennemi de l’autre, pouvait s’y réfugier et vivre. Par exemple, si un homme se rendait avec son voisin dans un bosquet pour couper du bois, et qu’en balançant sa hache, la tête de la hache s’envolait du manche et frappait et tuait le voisin, alors l’homme pouvait s’enfuir dans une des villes de refuge et vivre.

Dans la suite de la lecture, Moïse donne l’instruction suivante : si, toutefois, l’ennemi d’un autre se tenait à l’affût, frappait l’autre d’un coup mortel, puis s’enfuyait dans une ville de refuge, les anciens de la ville de l’assassin devaient faire remettre l’assassin à l’exécuteur du sang pour qu’il soit mis à mort.

6^ème Aliyah: Devarim (Deutéronome) 19:14–20:9

Dans la sixième Aliyah, Moïse avertit que les Israélites ne devaient pas déplacer les repères de leurs compatriotes, établis par les générations précédentes, dans les propriétés qui leur étaient attribuées dans le pays.

Dans la suite de la lecture, Moïse a indiqué qu’un Israélite ne pouvait être déclaré coupable d’une infraction que sur le témoignage de deux témoins ou plus. Si une personne faisait un faux témoignage contre une autre, les deux parties devaient comparaître devant Dieu et les prêtres ou les juges, les juges devaient faire une enquête approfondie, et s’ils trouvaient que la personne avait fait un faux témoignage, alors ils devaient faire au témoin ce que le témoin avait l’intention de faire à l’autre.

Dans la suite de la lecture, Moïse enseigna qu’avant que les Israélites ne se joignent à la bataille, le prêtre devait dire aux troupes de ne pas craindre, car Dieu les accompagnerait. Ensuite, les fonctionnaires devaient demander aux troupes si quelqu’un avait construit une nouvelle maison mais ne l’avait pas consacrée, s’il avait planté une vigne mais ne l’avait jamais récoltée, s’il avait payé le prix de la fiancée pour une femme mais ne l’avait pas encore épousée, ou s’il avait eu peur et s’était découragé, et ils devaient renvoyer tous ces gens chez eux.

7^ème Aliyah: Devarim (Deutéronome) 20:10–21:9

Dans la septième Aliyah, Moïse explique que lorsque les Israélites s’approchaient pour attaquer une ville, ils devaient lui offrir des conditions de paix, et si la ville se rendait, tous ses habitants devaient servir les Israélites comme esclaves. Mais si la ville ne se rendait pas, les Israélites devaient l’assiéger, et lorsque Dieu leur accordait la victoire, ils devaient tuer tous ses hommes et prendre comme butin les femmes, les enfants, le bétail et tout le reste de la ville. C’étaient les règles pour les villes très éloignées d’Israël, mais pour les villes des nations du pays – Hittites, Amorites, Cananéens, Perizzites, Hivvites et Jébusites – les Israélites devaient tuer tout le monde, de peur qu’ils n’entraînent les Israélites à faire toutes les choses abominables que ces nations avaient faites pour leurs dieux.

Dans la suite de la lecture, Moïse donne l’instruction que lorsque les Israélites assiègent une ville pendant une longue période, ils peuvent manger les fruits des arbres de la ville, mais ils ne doivent pas couper les arbres qui peuvent produire de la nourriture.

Dans la suite de la lecture, Moïse enseigne que si, dans le pays, on trouve le corps d’une victime de meurtre gisant à l’air libre, et qu’on ne peut pas déterminer l’assassin, les anciens et les juges doivent mesurer les distances entre le cadavre et les villes voisines. Les anciens de la ville la plus proche doivent prendre une génisse qui n’a jamais travaillé jusqu’à un oued à écoulement constant et lui briser le cou. Les prêtres doivent s’avancer, et tous les anciens doivent se laver les mains sur la génisse.

Dans la lecture du maftir (מפטיר) du Deutéronome 21:7-9 qui conclut la parasha, les anciens devaient déclarer que leurs mains n’avaient pas versé le sang et que leurs yeux ne l’avaient pas vu, et ils devaient demander à Dieu d’absoudre les Israélites et de ne pas laisser la culpabilité du sang des innocents demeurer parmi eux, et Dieu les absoudrait de la culpabilité du sang.

(Traduction du contenu publié sur Wikipedia )

MICHKAR TOV B’ SHAVUA TOV ALEICHEIM

(BONNE ÉTUDE ET BONNE SEMAINE À TOUS)