L’Éternel parla à Moïse, et dit:
Le dixième jour de ce septième mois, ce sera le jour des expiations: vous aurez une sainte convocation, vous humilierez vos âmes, et vous offrirez à l’Éternel des sacrifices consumés par le feu.
Vous ne ferez aucun ouvrage ce jour-là, car c’est le jour des expiations, où doit être faite pour vous l’expiation devant l’Éternel, votre Dieu.
Toute personne qui ne s’humiliera pas ce jour-là sera retranchée de son peuple.
Toute personne qui fera ce jour-là un ouvrage quelconque, je la détruirai du milieu de son peuple.
Vous ne ferez aucun ouvrage. C’est une loi perpétuelle pour vos descendants dans tous les lieux où vous habiterez.
Ce sera pour vous un sabbat, un jour de repos, et vous humilierez vos âmes; dès le soir du neuvième jour jusqu’au soir suivant, vous célébrerez votre sabbat. (Lévitique 23:26-32)
Yom Kippur, le Jour des Expiation, survient le 10e jour du 7e mois (le mois de Tishri). C’est le dernier des 10 jours de repentances (qui commencent avec Rosh Hashanah). C’est un Shabbat, un jour de sainte convocation, un jour de jeûne durant lequel on ne pouvait ni manger ni boire. Dieu a mis l’accent sur la solemnité de ce jour lorsqu’Il dit que quiconque n’humilierait pas son âme dans ce jour serait retranché du milieu de son peuple.
Contrairement aux autres festivals, le Rosh Hashanah et le Yom Kippur n’étaient pas liés à un évènement historique. C’était strictement le moment pour les gens de faire une évaluation approfondie de leur vie. La grâce de Dieu était le principe sous-jacent du bouc émissaire et de l’expiation elle-même. C’était le moment de vérifier si les péchés avoués et expiés au cours de l’année précédente avaient également été abandonnés. Sinon, Dieu donnait une dernière opportunité.
Ces dix jours (depuis Rosh Hashanah jusqu’au Yom Kippur) sont connus sous le nom de jours de crainte parce que la vie et la mort étaient en jeu, les Juifs croyant que le destin de chaque personne était décidé par la cour céleste à cette période. Le jour des expiations, les gens se sont préparés, avec le jeûne et la prière, à subir leur procès devant la cour céleste qui devait revoir leur vie de l’année écoulée et rendre un verdict.