Bereshit (Genèse) 18:1-22:24

Paracha#4 VaYéra

Shalom frères et amis

Cette semaine, nous étudions la Parasha VaYéra (Et Il apparut) qui se trouve dans Genèse 18:1-22:24. L’histoire de cette Paracha décrit comment HaShem apparut à Abraham trois jours après sa circoncision, un jour où il était assis à l’extérieur de sa tente. L’acte de circoncision marque l’obéissance d’Abraham à HaShem et son adhésion totale à l’alliance avec son Dieu. Abraham s’est donné entièrement à HaShem. Cela a permis à HaShem de se révéler de plus en plus tangiblement dans sa vie.

L’obéissance aux commandements de Dieu est la preuve de notre amour pour Lui (selon 1 Jean 5:3). La crainte d’HaShem nous pousse à suivre ses voies, à l’aimer et à le servir de tout notre cœur et de toute notre âme (Deut. 10:12).

Lorsque nous craignons HaShem, nous avons Son amitié :

Dans Psaume 25:14, nous lisons : L’amitié de l’Eternel est pour ceux qui le craignent, Et son alliance leur donne instruction.

Qu’implique cette amitié avec HaShem ?

Il faut noter que le mot traduit par “amitié” dans ce verset est le mot hébreu “Sod”, qui signifie également “secret”, “compagnie”, “intimité”, “projet”… En d’autres termes, le secret d’HaShem est avec ceux qui Le craignent. Il l’a montré à Abraham, Il ne lui a pas caché son plan. En raison de cette proximité entre HaShem et Abraham, HaShem n’a pas omis d’informer Abraham de ce qu’Il allait faire à Sodome et Gomorrhe. Dans Genèse 18:17, HaShem dit : “Comment cacherais-je à Abraham ce que je vais faire ?

Frères et amis bien-aimés, grâce au Messie, nous avons cette amitié et cette intimité avec le Père et aussi Son secret. Dans Jean 15:15, nous lisons : « Je ne vous appellerai plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu de mon Père ».

Donnons-nous entièrement à HaShem, craignons-le et jouissons de cette intimité profonde avec Lui.

Béni soit Dieu pour Yeshua, notre Sauveur, qui crée cette intimité entre nous et notre Père céleste.

Soyez bénis !

Par Samuel Lascase