Bamidbar (Nombres) 13:1-15:41
Cette semaine, nous avons une nouvelle parasha, qui se trouve dans Nombres 8:1-12:16, et nous allons lire Nombres 11:4-5:
(…) Les Israélites (…) commencèrent à se plaindre en disant : “Qui nous donnera de la viande à manger ? Nous nous rappelons le poisson que nous mangions gratuitement en Egypte, les concombres, les melons, les poireaux, les oignons et l’ail !
Après avoir été témoin de toutes les merveilles qu’HaShem avait déjà fait pour eux, les Israélites ont commencé à se plaindre d’HaShem au point de regretter la nourriture de l’Égypte, le pays qui les avait asservis. Le peuple que Dieu avait délivré de l’Égypte avec des mains fortes et des bras étendus, qu’Il avait choisi pour devenir un peuple de sacerdoce et qu’Il conduisait vers la Terre promise, s’est retrouvé nostalgique de l’Égypte.
Lorsque nous prenons la décision d’atteindre un niveau de sainteté plus élevé, lorsque nous marchons vers la mission qu’HaShem nous a confiée, nous nous retrouvons dans un désert, seuls avec HaShem, où nous subissons certaines épreuves. À ce moment-là, nous sommes confrontés à un choix : nous plaindre ou apprendre et appliquer la leçon qu’HaShem nous enseigne pour devenir l’homme selon Son cœur.
Souvenons-nous que se plaindre est une porte ouverte à l’ingratitude et à la rébellion. L’ingratitude et la rébellion nous pousseront à tourner le dos à Dieu et à retourner à l’ancienne vie et aux anciennes méthodes, à notre Égypte, ce que Dieu abhorre.
“Celui qui met la main à la charrue et regarde en arrière n’est pas apte à entrer dans le royaume de Dieu“, dit Yeshua dans Luc 9:62.
L’apôtre Pierre dit
(…) si ceux qui ont échappé aux souillures du monde par la connaissance de notre Maître et Sauveur Yeshua le Messie y retombent et sont vaincus, ce dernier état devient pour eux pire que le premier. Car il aurait mieux valu pour eux ne pas connaître le chemin de la justice, qu’après l’avoir connu, se détourner du saint commandement qui leur avait été donné Il leur est arrivé ce que dit un proverbe vrai: “Le chien est retourné à ce qu’il a vomi, et la truie lavée s’est vautrée dans la boue. (2 Pierre 2 : 20-22)
Frères et amis bien-aimés, ne tombons pas dans le piège de nous plaindre contre HaShem lorsque nous sommes confrontés à des difficultés dans notre désert. Au contraire, comptons nos bénédictions passées, rendons grâce à notre Dieu et marchons sur les traces de Yeshua.
Shalom!
Par Samuel Lascase