Pessahh (פֶּסַּח) est la fête de la sortie d’Egypte et de la fin de l’esclavage.
A l’issue des dix plaies que D-ieu a lancées sur le peuple de Pharaon afin de le convaincre de libérer les esclaves hébreux, ceux-ci sont partis dans la nuit et la hâte, dans la nuit du 15 Nissan 2447 (soit en -1314 du calendrier grégorien), en emportant du pain non levé (pain azyme).
C’est la fête de l’indépendance des juifs à la fois en tant que groupe religieux et que peuple.
Pessahh signifie « [D-ieu] est passé » (au-dessus des maisons, lors de la dixième plaie). C’est également le nom du sacrifice qu’Il a demandé aux Hébreux d’offrir (un agneau) à l’occasion de cette libération.
Pendant sept jours (huit en Diaspora), les juifs célèbrent cet événement et s’abstiennent de consommer toute pâte levée, qui est également le symbole de l’arrogance et du mépris d’autrui, que les Hébreux subirent de leur oppresseur égyptien et qu’ils doivent s’attacher à éliminer de leur propre comportement. Le premier soir (les deux premiers en diaspora), au cours du cérémoniel (sédèr סדר), on lit le récit (hagada הגדה) de la sortie d’Egypte.
Pessahh est une fête toraïque [17] ; elle est imposée par D-ieu dès la première année de l’exode. Les premier et dernier jours sont chômés (les deux premiers et les deux derniers en diaspora).
Source CALJ